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Mostrando entradas de mayo, 2018

Entre son et sens

Joseph Portal LE CIMETIÈRE MARIN (deux premières strophes) I Ce toit tranquille où marchent les colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée! O récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux! II Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir! Quand sur l’abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d’une éternelle cause, Le Temps scintille et le Songe est savoir. Paul Valéry Le Cimetière marin. Méditation philosophique en 24 strophes  Marcel Boos  Matériel sélectionné par Rosalía Montoya

Ven, que te dé un verso

Del 28 de mayo al 1 de junio Natasha Phillips

Entre son et sens

Chagall LES MAINS D’ELSA  Donne-moi tes mains pour l’inquiétude  Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé  Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude  Donne-moi tes mains que je sois sauvé  Lorsque je les prends à mon pauvre piège  De paume et de peur de hâte et d’émoi  Lorsque je les prends comme une eau de neige  Qui fond de partout de mes mains à moi.  Sauras-tu jamais ce qui me traverse  Ce qui me bouleverse et qui m’envahit  Sauras-tu jamais ce qui me transperce  Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli  Ce que dit ainsi le profond langage  Ce parler muet de sens animaux  Sans bouche et sans yeux miroir sans image  Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots  Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent  D’une proie entre eux un instant tenue  Sauras-tu jamais que ce leur silence  Un éclair aura connu d’inconnu  Donne-moi tes mains que mon cœur s’y forme  S’y laisse le monde

Ven, que te dé un verso

Del 21 al 25 de mayo Salvador Rojo Asunción de la poesía   [ fragmento ] I Yo me nazco, yo misma me levanto, organizo mi forma y determino mi cantidad, mi número divino, mi régimen de paz, mi azar de llanto. Establezco mi origen y termino porque sí, para nunca, por lo tanto. Soy lo que se me ocurre cuando canto. No tengo ganas de tener destino. Mi corazón estoy elaborando: ordeno sufrimiento a su medida, educo al odio y al amor lo mando. Me autorizo a morir sólo de vida. Me olvidarán sin duda, pero cuando mi enterrado capricho lo decida. MARÍA ELENA WALSH

Entre son et sens

Jacqueline Corbac APRÈS L’ONDÉE Dieu merci, la pluie est tombée En de fluides longues flèches, La rue est comme un bain d’eau fraiche, Toute fatigue est décourbée. Les réverbères qui s’allument Par cette nuit lourde et mouillée, Brillent dans la ville embrouillée Comme des phares sur la brume. Un parfum de verdure nage Dans toute cette eau renversée; À petites gouttes pressées L’été s’évade du naufrage. On voit des gens à leur fenêtre Qui, le corps et le rêve en peine, Respiraient et vivaient à peine, Et que l’ondée a fait renaître. La journée était moite et lente Et couvait trop son rude orage; Maintenant l’esprit calme et sage Se trempe d’eau comme une plante. L’âme était sèche, âcre et rampante, L’éclair y préparait sa course; L’air est dans l’air comme une source, D’humides courants frais serpentent, Tout se repose, tout s’apaise, Tout rentre dans l’ombre et le somme, Tandis que meurt au coeur de l’homme Le feu des volontés mauvaises… Anna de Noailles, L’ombre des jours  

Ven, que te dé un verso

Del 14 al 18 de mayo       David Padilla Canción de amigo , RAMÓN REPISO RUIZ

Ven, que te dé un verso

Semana del 7 al 11 de mayo Paula Mayor Hora tras hora, día tras día… Hora tras hora, día tras día, entre el cielo y la tierra que quedan eternos vigías, como torrente que se despeña, pasa la vida. Devolvedle a la flor su perfume después de marchita; de las ondas que besan la playa y que una tras otra besándola expiran recoged los rumores, las quejas, y en planchas de bronce grabad su armonía. Tiempos que fueron, llantos y risas, negros tormentos, dulces mentiras, ¡ay!, ¿en dónde su rastro dejaron, en dónde, alma mía? Rosalía de Castro

Entre son et sens

Pierre-Auguste Renoir  LA FÊTE DES MÈRES  La date de cette fête en l’honneur des mères est différente en fonction des pays ( en grande majorité en mai).  Cette année, en France, elle aura lieu le 27(le dernier dimanche de mai ). En Espagne, elle est célébrée le 6 mai ( le premier dimanche de ce mois). OH! L’AMOUR D’UNE MÈRE  Ce siècle avait deux ans…  Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,  Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole,  Naquit d’un sang breton et lorrain à la fois  Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix;  Si débile, qu’il fut, ainsi qu’une chimère,  Abandonné de tous, excepté de ma mère,  Et que son cou plié comme un frêle roseau  Fit faire en même temps sa bière et son berceau  Cet enfant que la vie effaçait de son livre,  Et qui n’avait pas un lendemain à vivre,  C’est moi.  Je vous dirai peut-être quelque jour  Quel lait pur, que de soins, que de voeux, que d’amour,  Prodigués pour ma vie

Entre son et sens

PREMIER MAI, FÊTE DU TRAVAIL ET DU MUGUET Le premier mai est un jour férié en France: c’est en l’honneur du travail et des travailleurs . On célébre également la “fête du muguet”( la tradition d’offrir un brin ou un petit bouquet de muguet “porte-bonheur” à la famille et aux amis). Le muguet ( lys de la vallée) signifie “le retour du bonheur”. On dit que celui qui trouve “ un brin de muguet à treize clochettes sera tout particuliérement favorisé par le destin!” LE MUGUET Cloches naïves du muguet , Carillonnez ! car voici Mai ! Sous une averse de lumière, Les arbres chantent au verger, Et les graines du potager Sortent en riant de la terre. Carillonnez ! car voici Mai ! Cloches naïves du muguet ! Les yeux brillants, l’âme légère, Les fillettes s’en vont au bois Rejoindre les fées qui , déjà , Dansent en rond sur la bruyère. Carillonnez ! car voici Mai ! Cloches naïves du muguet ! Maurice C